Lever 5h40 pour prendre le shinkansen à 7h10. Direction Kyoto. 2h15 de trajet. Je commence le blog, Rémi se repose, j’ai un début de mal de train, bien KO, ça m’a
bien affaiblie. Arrivée 9h28, récupération et c’est parti. La ville est remplie de temples shinto, bouddhistes et du palais impérial. Elle est très grande, contrairement à ce que l’on nous a dit.
La gare est énorme, un petit moment pour comprendre comment est foutu le réseau de bus, de métro. Possibilité de prendre un pass illimité bus pour la journée. On tatonne pour voir où aller…
quelle direction… C’est bon !
Arrivée au imperial palace, énorme, on longe 900m de mur, la forteresse du palais, c’est du sport, bon l’entrée n’est pas au bout, obligé de
continuer à faire le tour.On voit des écolières en train de courir autour du palais impérial. Vous savez comme nous, quand nous faisions nos tours de terrains de foot en endurance, et bien là, c’est le tour du palais ! Malgré tout, il y a toujours les tires au flan qui se repose et arretent de courir dans un coin caché ^^
On trouve enfin l’entrée ! Nous devons revenir vers 14h pour la visite… Cela nous laisse 2h à occuper, on décide donc d’aller visiter le jardin zen à l’autre bout de la ville. Nous nous posons à l’arret de bus, un vieux japonais à nos coté, ne semble pas vraiment nous apprécier, bon… Rémi est assis à ses côté, j’ai pris une photo pour le souvenir, vous verrez, il a l’air super enthousiaste ! fou rire
¾ d’heure de bus (c long), on arrive au jardin, on paye l’entrée… et bon ok c super joli mais bon, se retrouver devant un par terre de gravier ratissé, quand tu es dans un état d’esprit hyper actif et que tu as faim, ça laisse un peu froid =) bref on repart vers le palais impérial, on mange un truc au mcdo japonais(je sais plus ce que c’est l’enseigne), moi je vais me chercher des onigiris, des triangles de riz fourrés à : ça dépend sur quoi tu tombes, là c’était des œufs de poisson, moyen.
Nous arrivons au palais impérial, plein de touristes, une guide nous amène nous dit que nous sommes très nombreux et que du coup nous n’allons pas rentrer dans le palais, que nous ferons le tour, ok, et bé pour le coup, les japonais ne sont pas toujours super organisés. Du coup, avec Rémi, cela nous a gonflé, donc on a rippé pou faire le tour par nous même, nous nous doutions bien que c’était interdit mais bon… On tente ! On fait le tour tranquilou, et là il fallait passer une porte pour accéder au jardin, et un gardien, qui ne comprend pas ce que nous faisons là, pauvres petits occidentaux un peu débiles. On lui explique tant bien que mal, et il nous « japonise » gentiment vers la sortie. Oui car, avec Rémi nous avons trouver ce nouveau mot. Tu te fais japoniser, jeter quoi… =)
Il y a des jours où l’on se fait beaucoup japoniser, et d’autre non. Allez comprendre !
Bref, le vigile nous amène donc vers la sortie, et du coup, nous fait passer par le temple ! génial ! on est rentré, et hop direction la sortie.
Sur ce nous allons vers le temple Kiyomizu Dera, bus, blabla… Kyoto est rempli de temples magnifiques, on se met à traverser des ruelles, à se balader tombant suir des temples, entouré de nature, c’est super beau, tellement beau que je dois me pincer pour me dire, que oui j’y suis, que oui je vois tout ça, j’en ai les larmes aux yeux.
17h, il faut partir, c’est difficile, vite nous prenons le bus qui est bondé, mais rendez vous à 17h30 avec Ludo à Osaka, o
n ne sera jamais à l’heure… Bon on tente on se grouille… clim dans le bus, super chaud dehors, chaud/froid/chaud/suer/froid/suer/chaud…. On arrive à la gare de Kyoto, tak on prend le train, et durant le trajet ! Anecdote !
Rémi discutait avec des japonaises, moi j’étais naze, semi endormie contre la vitre… En partant, elles nous ont fait le salut, la courbette japonaise. Rémi s’est également baissé. En face, elles se sont penchées de nouveau pour nous remercier/saluer. Rémi s’est repenché également, elles se sont repenchées encore…Ca n’en finissait plus. Moi toujours ko, à coté je voyais ce petit manège.
Nous avons appris plus tard, qu’il ne fallait se baisser plus bas lorsque quelqu’un remercie, sinon il est obligé de la refaire encore au niveau inférieur. Rémi, ne calculant pas devait sans doute se baisser davantage qu’elles. Bref l’adieu interminable =)
Nous sommes donc arrivés à la gare d’Osaka, puis direction Osaka Namba en métro. Là nous nous sommes retro
uvés dans une station gigantesque. 3 stations de métro traversaient. Nous avons tout de même réussi à trouver Ludo sans difficulté : 1m97 au milieu de tous ces petits japonais, cela ne passe pas inaperçu ! =)
Il était tout stressé, car il entamait son nouveau taf. Du coup, pause café au McDo du coin. Et enfin direction son appartement. Au passage, nous sommes passés dans une rue marchande. D’ailleurs, les gens semblent habillés plus librement qu’à Tokyo. A priori, Osaka serait le Marseille du Japon. Et enfin direction son appartement, où nous attendait un repas super bon, préparé par Lionel son compagnon. Balade digestive après manger. Nous avons grimpé la montagne la plus petite du Japon : le Tempo San ! Et là ! Sketch ! En bas de la « montagne », genre 2 pauvres étages de montée. 1 chat de gouttière l’air effrayé. Nous entendons un bruit très bizarre ressemblant à un coup de fusil. Ok…
1 chat donc posé à côté d’un arbre énorme sur lequel des champignons blanc tout fins et longs poussent. Il ne manque plus qu’un esprit de la forêt. On dirait un dessin de Miyazaki. C’est sublime.Nous montons donc la colline. 1 feu d’artifice rententi un peu plus loin. Des cigales s’affolent et s’envolent lourdement (car elles sont énormes). Pof sur le sol. Lionel et Ludo décident de rester en contre bas, méfiants. R émi et moi qui aimons la nature… et sommes aventureux, montons voir ces grosses bestioles bruyantes (multiplier le bruit d’une cigale française par 10 et vous aurez la cigale japonaise). Des pattes et des ailes en titane pour faire un tel bruit. Bref nous les observons et là en redescendant vers Lionel et Ludo, je marche sur une de ces cigales mutantes (en même temps, nous ne sommes pas loin d’Hiroshima…), je l’écrase donc… Et là ! Horreur ! ce truc se met à hurler ! oui ! un hurlement ! genre cri de bébé humain ou d’agonie ! Angoisse !
Je me retrouve partagée entre l’envie de la faire taire et d’abréger ses souffrances et celle de fuir. Au final, je me suis mise à hurler et à dévaler le Mont TiempoSan à toutes jambes en criant AAAAAaaaaaaaaaaaaaaa tout du long ! devant les yeux de Rémi, Ludo et Lionel médusés.
Bon ok, l’anecdote est très drôle, elle me fait bien rire aussi, mais du coup, j’ai passé le reste du trajet en ayant peur qu’une cigale me saute au visage et m’aspire le cerveau !
Retour à l’appart, Bavardages, allers/retours à la boutique à 100 yen ouverte toute la nuit, pour acheter diverses choses…
Moralité : Coucher vers 3h, Rémi dort déjà
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